Depuis l’annonce de ce succès, François Hollande et tous les dirigeants européens s’empressent à le féliciter. Mais derrière toutes ces louanges, il y a beaucoup de contrevérités et de mensonges. En effet, ils étaient tous signataires de l’accord du 13 juillet d’une extrême violence, pour refuser le référendum et imposer de nouvelles mesures d’austérité, de privatisation et de mise en cause de la souveraineté.
Après cette victoire incontestable d’Alexis Tsipras, nous devons aider le peuple grec à retrouver sa dignité et sa souveraineté nationale, mises sous tutelle de la troïka.
La déclaration en trompe l’œil de François Hollande nous rappelle que nous n’avons rien à attendre d’un Président qui applique les mêmes politiques que Schroder et Blair.
Nous sommes à un moment crucial. Il est temps d’engager de grandes confrontations en France et en Europe pour faire sauter le mur de l’oligarchie financière et briser le tabou de l’euro. Il est temps de remettre en cause les traités de Lisbonne et de Maastricht.
Pour nous progressistes, la leçon grecque nous intime à sortir de cette illusion de changer l’Europe de l’intérieur. Nous ne pouvons plus nous contenter de ces discours à l’eau tiède qui tentent de nous enliser. Ce capitalisme cynique et sans pitié doit être remis en cause.
Un grand mouvement populaire, puissant et déterminé, en France et en Europe, est indispensable pour faire sauter les corsets de fer imposés aux peuples, qui corrompent la vie des gens et nourrissent les extrêmes droites et les intégrismes.