M. Girard ne peut pas avouer pour qui il va voter au deuxième tour des législatives et je le cite : « je ne vous dirai pas quel sera mon vote le 17 juin. » Comme si cela lui était difficile de choisir entre le FN et le candidat socialiste.
Il affirme pour le rendez-vous des municipales de 2014 : « la nécessaire libération de Vénissieux ». Cela veut-il dire qu’il va soutenir ou s’allier avec le Parti socialiste ? Il sait pertinemment que la ville de Vénissieux s’est libérée de Pétain et duf ascisme par un soulèvement populaire en 1944, qu’elle a participé à l’élimination de Nicolas Sarkozy, le Thatcher à la française, le6 mai 2012.
Il ne supporte pas que Vénissieux est une ville rebelle profondément anti-droite et anti FN. Il enrage que des maires communistes aient tenu le haut du pavé depuis 1935. C’est une grande fierté pour cette ville d’avoir eu la médaille d’honneur de la Résistance pour la défense des libertés, de la démocratie et du pluralisme.
Malgré ses regrets d’être arrivé derrière le FN à ces élections législatives, il a bien sûr omis de parler de la perte de 13 % qu’il vient de subir par rapport au précédent candidat UMP en 2007. M. Girard, qui voudrait qu’on lui donne le bon dieu sans confession, est passé sournoisement et sans aucun état d’âme du Villierisme au Sarkozysme.
Je peux affirmer sans peur de me tromper et puisqu’il n’ose l’avouer, que le dimanche 17 juin, M. Girard votera certainement Front national.
Foncièrement aveuglé par son anti communisme viscéral, il veut se présenter comme un candidat divers-droite alors qu’en réalité il représente une droite de diversion. En vérité, c’est un homme politique qui travaille dans l’ombre.
Progressivement, avec les vénissians, nous allons réussir à démasquer ce représentant d’une droite dangereuse.
Oui, M. Girard est bien le représentant de l’UMP lepennisée assis à l’extrême-droite de la salle du Conseil municipal de Vénissieux, de plus en plus proche du pétainiste Benedetti.
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