Après les sommets d’abomination barbare qui se sont déroulés ce vendredi à Paris, il n’est plus possible de laisser se déployer la mentalité angélique et pacifiste, celle qui s’acharne à soigneusement minimiser à tout prix toutes les questions qui fâchent. Elle est totalement coupée des réalités. Stop aux illusions désarmantes. Nous sommes dans un déni coupable qui oppose sécurité et liberté, dont il faut nous extraire.
Car le fanatisme islamiste a déclaré la guerre à la France du siècle des Lumières et de la Révolution française. Oui, au risque de me répéter, je l’affirme : la France est gangrenée par l’islamisme.
Remontons aux années 1990, la guerre civile éclate en Algérie. C’est l’époque où des membres du GIA s’implantent dans les banlieues françaises. Rappelons-nous de 1995 et de l’attentat du RER Station Saint-Michel. Lors de l’enquête qui entoure cette tragédie, le nom de Khaled Khelkal est cité. N’oublions pas non plus les camps d’entraînement d’Al-Qaïda en Afghanistan. Aujourd’hui, ces mêmes camps du djihad sont implantés en Syrie.
Une partie de nos jeunes se sont radicalisés et sont devenus la proie des salafistes. Dans ces conditions, on peut se demander si des français convertis ou d’origine étrangère peuvent être sensibles à cette idéologie pro-islamiste. Car nombre de prédicateurs, d’imams salafistes autoproclamés continuent impunément à pourrir notre jeunesse, à attaquer notre démocratie, les juifs et les chrétiens, tout en développant un racisme anti-blanc et anti-France. J’ai toujours en mémoire l’expulsion en 2004, de l’imam Bouziane responsable national des salafistes.
C’est sans détours et au-delà des polémiques que je le dis : ce sont bien les islamistes qui instrumentalisent l’islam spirituel et de paix. Ce sont eux qui stigmatisent les musulmans pour les museler. Ils veulent nous culpabiliser pour nous empêcher de dire la vérité sur ces prêcheurs de haine.
Il faut tendre la main à la majorité des musulmans qui veulent vivre avec la République française, les inviter à prendre la parole et à participer à la mobilisation collective.
Comme le dit Manuel Valls, Premier ministre, nous devons gagner la guerre contre l’islamisme dans le cadre du plan d’urgence, avec l’obligation de s’en donner les moyens.
Une réaction nationale de lutte contre le terrorisme islamiste, sur notre territoire et à l’extérieur de la France, devient une exigence.
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