Ci-dessous, le lien de l’émission « Le débat », à laquelle j'ai participé, et diffusée le 29 octobre 2016, sur la chaîne TLM quelques jours avant le vote de l'élection présidentielle américaine du 8 Novembre.
Le premier sujet en débat porte sur la présidentielle française de 2017.
Au vu de la situation gravissime qui traverse la France, je m’interroge alors sur un possible séisme politique et social, à l’image de ce qui vient de se produire aux Etats-Unis.
Car c’est Donald Trump qui vient d’être élu 45ème Président des Etats-Unis. C’est donc, pour les américains, un tremblement de terre pour le meilleur et/ou pour le pire. Devons-nous nous attendre à un séisme similaire en France et en Europe ? Le phénomène Trump n’est-il pas la traduction d’un mouvement de fond qui va ébranler les sociétés occidentales ? Aux Etats-Unis, le peuple s’est senti abandonné, humilié, déclassé voire même sermonné car trop attaché à son identité, sa culture et son patriotisme.
Après la chute de l'URSS en 1990, on assiste à la montée en puissance de l’islam politique, terreau du terrorisme islamiste et du capitalisme occidental prédateur qui nourrit la mondialisation ravageuse à laquelle les peuples font face de façon douloureuse.
Déstabilisées, les classes populaires, les classes ouvrières et les couches moyennes disent stop. Elles en ont marre. C’est ce qu’expriment les votes populistes. Avec les scores élevés du Front national en France et les records inédits d’abstentionnistes. La vie démocratique et politique est devenue une grande farce.
Les français ont rejeté le projet de Constitution européenne, lors du référendum du 29 mai 2005. Droite comme gauche se sont employées à ôter au peuple, le droit de défendre la souveraineté nationale et la Nation Française.
Que cela plaise ou non, les peuples sont très attachés à la préservation de leur mode de vie, de leurs valeurs et de leur patrie.
Ne pas répondre à leurs attentes et à leurs frustrations équivaut à s’asseoir sur une bombe à retardement, car beaucoup de français en ont marre de ce système politique au bout du rouleau.
C’est la République qui est mise en danger.
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