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Il est donc clair que le Front républicain est un leurre, voire une esquive entretenue par l’UMPS. Cette stratégie de coalition a du plomb dans l’aile.
Au vu des résultats de cette élection législative partielle, nous pouvons alors nous demander si les leçons ont été tirées depuis le 21 avril 2002.
Une majorité de français exprime son mécontentement vis-à-vis des politiques gouvernementales, en a ras-le-bol devant la montée du chômage et de l’insécurité (drogue, mafias intégristes).
Va-t-on parler sereinement de sujets qui fâchent, sans faux semblants, tels que la maîtrise de l’immigration ou le combat contre les racismes et l’antisémitisme ? A-t-on le droit d’évoquer enfin le racisme anti-blanc, anti-France ? Sans oublier le rejet grandissant des oligarques de l’Union européenne et la dictature de l’Euro qui met à mal la souveraineté de la Nation française.
Combien d’électeurs de gauche ont-ils mis un bulletin FN dans l’urne ? C’est la question-vérité que nous sommes dans l’obligation de nous poser. Serait-ce au fond, un ultime appel au secours ?
Le Front Républicain est devenu un boomerang car le FN apparaît comme le premier parti protestataire des ouvriers, des employés modestes et du monde rural qui se tournent vers lui. Toute la gauche est au pied du mur. L’heure est au courage sans complaisance. Nous devons parler vrai au peuple car il serait suicidaire de se défausser.
André GERIN
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