jeudi 11 octobre 2012

Dire Non au budget 2013 de François Hollande pour l'honneur de la gauche

Le Parlement s’apprête à débuter le débat sur le projet de budget pour 2013.

Cette discussion aura été précédée, de manière tout à fait significative, de l’adoption du traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de finances publiques concocté par Sarkozy/Merkel et de la loi organique instaurant la « règle d’or ».

vendredi 5 octobre 2012

Budget 2013 de François Hollande - Austérité : le poison qui tue ! Dire Non pour l'honneur de la gauche

Déclaration de presse


Le Parlement s’apprête à débuter le débat sur le projet de budget pour 2013.

Cette discussion aura été précédée, de manière tout à fait significative, de l’adoption du traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de finances publiques concocté par Sarkozy/Merkel et de la loi organique instaurant la « règle d’or ».

En clair, nous n’avons plus la maîtrise de nos choix budgétaires car ils sont encadrés par Bruxelles. Et s’ils ne sont pas conformes aux exigences d’austérité qui s’imposent désormais à tous les pays de l’Union, nous pouvons être sanctionnés à hauteur de 2 milliards d’Euros.

Le gouvernement socialiste a donc volontairement décidé de se passer cette camisole. Et il est évidemment à la peine.

Dans ce projet de budget, certes, il est question de taper aux portefeuilles des plus riches. Pourtant, il est évident que nous entrons dans l’ère de l’austérité pour tous, comme en témoigne le maintien du gel du barème de l’impôt. La quasi-totalité des budgets ministériels sont mis à la diète. Et déjà sont envisagés de nouveaux cadeaux au patronat que les salariés, les retraités paieront.

Il est question, nous dit-on, de réduire les déficits et les dettes. Mais la méthode austéritaire creusera un peu plus les uns et les autres.

Chaque fois qu’on touche au pouvoir d’achat des français, on réduit la demande, l’offre, la production et l’emploi. On tue la croissance et installe la récession.

Il n’existe de sortie que dans une dynamique de développement et de création de richesses. Jamais l’austérité n’a produit la prospérité.

Ce fourvoiement de la gauche socialiste-verts ouvre un vaste champ pour construire une vraie alternative de changement et de transformation sociale en rupture avec ce capitalisme prédateur.

Un défi que se doit de relever le Parti communiste français.

André GERIN