jeudi 14 mars 2019

L'indignation à géométrie variable des défenseurs du hijab en France - Causeur


https://www.causeur.fr/sotoudeh-voile-belattar-hijab-femmes-159786



On n’entend pas M. Belattar parler de la « dignité » des femmes qui ne veulent pas porter le voile

L'indignation à géométrie variable des défenseurs du hijab en France

Par Anne-Sophie Chazaud -  13 mars 2019

Ceux qui, en France, se félicitaient du choix de Décathlon de commercialiser un « hijab de running » n’ont pas bronché en apprenant la très lourde condamnation de l’avocate iranienne Nasrin Sotoudeh, défenseur des femmes qui ont refusé de porter le voile.

Tandis qu’en France les zélateurs islamo-gauchistes du voile islamique s’en donnent à cœur joie sitôt que l’occasion leur en est donnée, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a célébré à sa manière la Journée internationale des Droits des Femmes en condamnant l’avocate de renommée mondiale Nasrin Sotoudeh à 38 ans de prison et 148 coups de fouet.

A fond la liberté des femmes ?

mercredi 27 février 2019

Commercialisation du hidjab de running, Décathlon ne lâche rien ! Veut-il être charia-compatible ?

Décathlon, distributeur d’articles de sports et de loisirs est la première marque française qui veut se lancer dans la « mode » islamique, après, Nike, Gap, H&M ou Uniqlo. La marque française a annoncé, hier, sa décision de commercialiser le hidjab de running destiné aux sportives de confession musulmane, déjà vendu au Maroc. Quelques heures plus tard, c’est sous la pression que l’enseigne décide finalement d’y renoncer. 

Mais si l’on examine de plus près la situation, on peut vite se rendre compte qu’en fait d’abandon, il s’agit d’un report de décision. 

Avec indécence et la main sur le cœur, les responsables de Décathlon ont déclaré et je les cite : « rendre le sport accessible pour toutes les femmes du monde ». Or, nous savons tous aujourd’hui que hidjab comme burkini ou burqa sont des monuments d’hypocrisie et de fausseté. Ils sont les marqueurs politiques de l’islam fondamentaliste, une atteinte à la dignité humaine au féminin. 

Pour les islamistes, cette affaire est une belle aubaine. Elle tombe à point nommé pour ceux qui contribuent à la séparation de la population musulmane dans certains quartiers, notamment dans leurs entreprises d’endoctrinement et de cloisonnement des jeunes garçons et filles. 

Cette situation est très préoccupante et dangereuse. Elle représente un enjeu géopolitique pour le capitalisme mondialisé. C’est déjà le cas dans certains secteurs. L’islamisme est devenu un marché lucratif pour l’agroalimentaire, avec la viande hallal, les plats-cuisinés mais aussi dans le secteur de la cosmétique, le secteur médical comme les vaccins et le tourisme. Ne perdons pas de vue l’importance des enjeux dans la restauration scolaire mais aussi, la place de plus en plus importante de l’industrie de la mode ou du jouet qui promeut aujourd’hui la poupée Barbie voilée. 

Se posent alors deux questions fondamentales : 

- Va-t-on continuer à piétiner la république et la laïcité ? 

- Va-t-on continuer à défigurer notre culture ? 

Nous sommes confrontés à un enjeu de civilisation de taille pour contrer la progression de l’islamisme. 

Il n’y a pas de place pour la résignation. Il en va de l’honneur de la France qui doit en finir avec les accommodements des communautarismes et de l’obscurantisme islamiste. 

Aujourd’hui, il nous faut choisir entre la complaisance et la République une et indivisible. 

C’est à ces questions que le Président de la République, Emmanuel Macron doit répondre, et ce, sans aucune ambiguïté. 

Il faut défendre haut et fort la Nation, l’intérêt général, les libertés publiques et notre laïcité à la Française.

lundi 18 février 2019

Un cri d’alarme ! Antisémitisme : la société française gangrénée


Vitrine d’un restaurant taguée, portraits de Simone Veil recouverts de croix gammées, insultes visant le philosophe Alain Finkielkraut… nous assistons à une longue et profonde dérive qui vient de loin

Les agressions antisémites sont en recrudescence. Elles se banalisent*. Avec l’instrumentalisation du mouvement des gilets jaunes par l’extrême droite et les islamo-gauchistes, elles prennent une dimension aigue. 

C’est l’identité de la France qui est attaquée. Cet antisémitisme se nourrit aujourd’hui de l’islamisme, celui-là même qui tente d’imposer la charia dans certains quartiers, qui embrigade des jeunes français dans le djihad contre la France. Cet islamisme est souvent en lien avec le Hamas, le Hezbollah et l’Etat islamique. 

Parallèlement à l’antisémitisme, s’est développé au cours de ces 20 dernières années, un racisme anti-blancs et anti France largement ignoré par les médias. 

Le repli communautaire, maladie mortelle de la République, est pourtant bel et bien une réalité. Il gangrène tout et s’installe durablement formant une connivence entre les trafics de drogue, les mafias et les fondamentalistes musulmans. Tous les ferments d’une guerre civile sont peut-être devant nous. 

Nous devons transcender les clivages politiques et partisans, construire une réponse de grande ampleur pour relever ce défi de civilisation. L’heure est donc au courage civique, à la résistance républicaine. Plus que jamais la grandeur de notre culture est à défendre. Cette barbarie est à combattre sans faiblesse. 

*Dans certains quartiers populaires, les juifs à qui l’on mène une vie d’enfer, sont obligés de partir. C’est également vrai pour de nombreuses familles qui tentent de résister à la ghettoïsation sociale et ethnique de leurs quartiers.

jeudi 10 janvier 2019

Gilets jaunes A gauche : ne jetons pas l’huile sur le feu !

Les annonces sécuritaires du 1er Ministre, Edouard Philippe, pour tenter d’endiguer l’escalade de violence, en marge du mouvement des gilets jaunes, sont tardives mais néanmoins inévitables. 

Depuis novembre, le règne de la violence s’est installé en France. On a même pu assister à des scènes de chaos. Ça ne peut plus durer. Si toutes les violences, d’où qu’elles viennent, sont condamnables, il faut parler clair vis-à-vis des violences inexcusables qui remettent en cause l’autorité. 

L’ultra-droite et l’ultragauche ont infiltré le mouvement des gilets jaunes, et le poussent vers une dangereuse radicalisation. Certains gilets jaunes s’y sont associés. Ensemble, ils exercent une violence inouïe à l’encontre des policiers et des gendarmes et professent des menaces à l’égard des élus de la République et des préfets. 

Vis-à-vis de ces violences, nous devons politiquement être intraitables et condamner sans ambigüité les attaques contre les institutions et tout ce qui touche aux valeurs républicaines. 

Je condamne sans appel l’attitude irresponsable d’une partie de la gauche. Elle est coupable de complaisance et d’utiliser insidieusement la culture de l’excuse. Car il lui faut trouver de bonnes raisons pour justifier l’injustifiable comme pour les émeutes urbaines, les voitures brûlées et les nombreux guets-apens qui deviennent rituels. Certains propos vont même au-delà de l’entendement, tels ceux de Jean-Luc Mélenchon qui joue aux apprentis sorciers alors que pourrait bien se produire l’irréparable. L’incitation à la violence contre les institutions, lancer l’idée que nous serions dans un État policier est proprement irresponsable. Entretenir un discours de violence politique ressemble à un parfum de Stalinisme cultivé par ceux qui sont restés dans la philosophie de la table rase et du mensonge. Ce populisme de gauche sert, au bout du compte, de jackpot à Marine le Pen. 

Il faut des réponses politiques pour faire face à cette gravissime situation. Peut-être même imaginer un plan Orsec, sans quoi la tragédie qui se profile à l’horizon est inévitable. Il est grand temps de rompre avec la démagogie politicienne comme s’il existait une réponse qui soit de gauche ou de droite. Arrêtons le ridicule ! 

La lutte contre les violences, la délinquance, les casseurs, les pilleurs et les trafiquants en tout genre doit être engagée au plus haut niveau politique. C’est une cause nationale. Car si nous n’y prenons pas garde, nous déboucherons sur une guerre civile d’autant que depuis des années, dans les ghettos de la République gangrénés par la drogue, les mafias et les fondamentalistes islamiques, des germes de guerre civile cohabitent. 

La France populaire en a marre. Vivre, travailler, étudier en sécurité est devenu la question existentielle. Quoiqu’on pense du débat national lancé par le Président Macron, en aucun cas il ne faut contribuer à l’installation d’un climat délétère qui est nourrit aussi par les propos du ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, et de l’ancien ministre de l’Education nationale Luc Ferry. 

Tendons la main aux gilets jaunes pacifiques, démocrates, dans le respect du pluralisme, pour oser une confrontation politique de haute tenue et digne de ce nom, afin de redonner ses lettres de noblesse à la politique avec un grand P.