vendredi 5 janvier 2018

De la haine des flics à la haine de la France, Il n’y a qu’un pas !

Deux policiers qui tentaient de rétablir l'ordre, en marge d’une soirée privée du réveillon de la Saint-Sylvestre, à Champigny-sur-Marne, ont violement été agressés.

Je veux non seulement leur apporter toute ma solidarité mais je partage également leurs préoccupations, leur amertume et leur malaise.


Ces deux fonctionnaires de police sont victime, comme tant d’autres de leurs congénères, d’une haine anti flics largement entretenue par les réseaux sociaux et l’ultra gauche qui veut casser du flic.

Nous devons dire haut et fort « touche pas à notre police ! Elle symbolise le fondement même de notre France Républicaine ».

Lorsque que j’étais maire de Vénissieux, j’ai largement pu observer des policiers et des commissaires dans leur rôle quotidien. C’est chaque jour que nous devons les remercier pour accomplir leur mission qui est essentielle, mais ô combien ingrate. Ils ont grand besoin de reconnaissance face à l’explosion de la délinquance, de la criminalité et de la menace intégriste.Si je suis sensible aux abus regrettables et condamnables, commis dans l’exercice des compétences policières, je sais qu’ils ne concernent qu’une infime minorité d’agents

Ce qui vient de se passer à Champigny-sur-Marne est révélateur de la gangrène qui sévit dans de nombreux endroits de notre territoire national. D’ailleurs, le rapport choc sur les incidents qui ont émaillé la nuit de la Saint-Sylvestre en Ile-de-France est plus qu’alarmant. Si l’on y rajoute les événements gravissimes qui se sont déroulés depuis les émeutes de 2005, notamment ceux d’octobre 2016 à Viry-Châtillon avec l’attaque de deux véhicules de police au cocktail Molotov, le constat est sans appel. Il est temps de prendre conscience de cette situation qui peut vite devenir incontrôlable.

Dans les ghettos de la République, ces ghettos sociaux, ethniques appelés également les territoires perdus de la République depuis les années 1990, la violence est devenue la norme.

Combien de caillassages, de guet-apens, de policiers régulièrement blessés de jour comme de nuit, les week-ends ou pendant les vacances scolaires ! C’est leur lot quotidien, tout comme celui des pompiers qui bravent sans cesse ces dures réalités au péril de leur vie. Sans compter toutes ces personnes qui travaillent en première ligne et qui sont empêchées d’exercer leur mission. Cela commence par le médecin généraliste et s’étend à toutes les catégories professionnelles. Dans ces no man's land, certaines rues sont interdites d’accès et de nombreux halls d’immeubles sont la chasse-gardée de bandes organisées.

C’est dans cette guérilla urbaine que le germe de guerre civile s’est installé durablement. Chaque jour des voitures sont incendiées en France. Mais combien au juste chaque année ? Peut-être plusieurs dizaines de milliers. Or, les représentants de l’État sont curieusement silencieux sur ce sujet. Ce que l’on sait, c’est que les trafics de drogue, d’armes et les mafieux sont en bonne compagnie avec les islamistes. Ils se partagent le contrôle de certains quartiers qui pourrissent la tête de nos gamins, voire, les encouragent. C’est devenu un rite culturel de se rebeller contre tout ce qui représente les institutions de la République. L’incendiaire, un gosse ou un ado devient le héros du quartier.

Ainsi va la France. De la haine anti-flics à la haine de la France, il n’y a qu’un pas. Et ce pas peut être franchi aujourd’hui.

Les français sont fatigués. Ils en ont marre des joutes politiciennes de gauche comme de droite sur les questions de sécurité. Ça n’a que trop duré. Quand ils réclament de la sécurité et du maintien de l’ordre, ils sont accusés de racisme. Ils sont las de voir leur vie quotidienne ainsi confisquée par une petite minorité violente, ils en ont assez d’être pris pour des cons ! Cependant, chaque fois qu’ils le peuvent, ils déménagent mais lorsqu’ils n’ont ni le choix, ni les moyens, ils sont assignés à résidence. Ils en veulent à la terre entière, se sentent abandonnés, ne vont plus voter ou alors ils votent Front national.

Arrêtons de chercher des justifications, qu’elles soient économiques ou sociales. Arrêtons de chercher des excuses comme si ces voyous et ces criminels étaient des victimes. Cette idéologie est devenue insupportable.

Oui, certains quartiers sont nécrosés par ce mal. Les difficultés sont tellement profondes qu’elles peuvent quelquefois conduire des enfants français vers le terrorisme. Sans aucune limite, ils peuvent ainsi participer à des actes barbares.

De par mon expérience de 24 années en tant que maire de Vénissieux, je veux imager mon propos en prenant un exemple banal, celui de la dentition. Lorsque l’on a les dents cariées, il faut les soigner. Lorsqu’elles sont pourries, il faut les arracher. Alors soignons-les. Donc, la police de proximité est le premier remède pour combattre l’insécurité. Ce qui revient à dire que si l’on arrache, c’est tolérance zéro pour les actes criminels.
L’État a l’obligation d’affirmer une volonté forte pour que police et justice parlent d’une même voix, sans trembler. La gauche comme la droite doivent sortir du déni et refuser la démagogie.

C’est une analyse et un diagnostic partagé que nous devons effectuer sur cette réalité qui touche en profondeur la France.

- Il faut développer des moyens d’investigation adéquats pour chasser les trafics de drogue, d’armes, de prostitution, les mafias et les fondamentalistes ;
- Certains quartier dont la population s’étale de 1000 à 3000 habitants, doivent se doter des casques bleus de la République avec une présence permanente durant plusieurs mois et plus, pour éradiquer la situation et coordonner des missions de police, de justice, d’éducation, de santé, d’éducation et d’emploi ;
- La prévention et le traitement de la délinquance des mineurs doivent être décrétés comme priorité nationale ;
- Il faut privilégier la formation par alternance pour les jeunes de 16 – 18 ans en échec ou exclus de la scolarité mais aussi mettre en place un service civique obligatoire, pour filles et garçons, âgés de 16 à 21 ans,

Il est urgent de redonner de l’autorité et de la fierté à notre police nationale. C’est notre liberté qui est menacée.

La police aujourd’hui, a besoin d’un réveil citoyen et de la mobilisation de la population.

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