Lors de la séance au Tribunal de référé qui s’est tenue ce jeudi 11 avril, la Présidente a décidé de reporter l’audition au 15 mai pour qu’enfin s’établisse un véritable protocole avec tous les partenaires concernés, pour qu’il y ait un réel plan, programme et planning d’activité du site de Vénissieux, pour que d’ici cette date, toutes les conditions soient réunies dans l’esprit des ordonnances du 4 mai 2012.
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Il est impensable qu’on laisse Windhager punir les 5 délégués CGT, qui, avec les salariés en lutte, lui ont permis d’être propriétaire de cette entreprise.
Face à cette situation, le gouvernement et la préfecture doivent réagir. D’abord, ils doivent intervenir pour obliger Windhager à proposer un contrat aux cinq délégués CGT dont l’embauche est refusée. C’est la condition sine qua non pour que se développe une activité ici. Je pense que le nouveau délai accordé par le tribunal de commerce de Nanterre peut être un signe positif. Nous devons nous mettre autour d’une table, et discuter d’un nouveau protocole d’accord. Nous sommes pour le moment dans une impasse. Il faut renouer le dialogue.
Ce vendredi 11 avril à 16 heures, nous avons fait intervenir Maître Zerbib, huissier à Bron qui a formulé les constats suivants :
- L’interdiction d’accès à l’entreprise durant toute la journée,
- Une forme d’atteinte à la liberté du travail
- Une obstruction manifeste à la libre activité du comité d’entreprise.
Cette situation est d’autant plus grave, incompréhensible et amère, que depuis plus de deux ans, les salariés de VENINOV ont sécurisé, protégé l’entreprise et l’outil de travail.
Aujourd’hui, ils sont mis dehors et traités comme des délinquants parce qu’ils se sont battus bec et ongles pour le patriotisme industriel au service de la France. C’est une intolérable atteinte à la liberté du travail et surtout ça vise à criminaliser l’activité syndicale.
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