Les 23 et 30 mars derniers, la gauche a subi l’une des pires déroutes électorales de son histoire. Ce séisme est à la hauteur de celui du 21 avril 2002. L’abstention massive et structurelle, qui en est une caractéristique et à laquelle il faut rajouter les votes blancs et nuls, poursuit une courbe ascendante et continue depuis les années 1980.