Deux policiers qui tentaient de rétablir l'ordre, en marge d’une soirée privée du réveillon de la Saint-Sylvestre, à Champigny-sur-Marne, ont violement été agressés.
Je veux non seulement leur apporter toute ma solidarité mais je partage également leurs préoccupations, leur amertume et leur malaise.
Ces deux fonctionnaires de police sont victime, comme tant d’autres de leurs congénères, d’une haine anti flics largement entretenue par les réseaux sociaux et l’ultra gauche qui veut casser du flic.
Nous devons dire haut et fort « touche pas à notre police ! Elle symbolise le fondement même de notre France Républicaine ».
Lorsque que j’étais maire de Vénissieux, j’ai largement pu observer des policiers et des commissaires dans leur rôle quotidien. C’est chaque jour que nous devons les remercier pour accomplir leur mission qui est essentielle, mais ô combien ingrate. Ils ont grand besoin de reconnaissance face à l’explosion de la délinquance, de la criminalité et de la menace intégriste.Si je suis sensible aux abus regrettables et condamnables, commis dans l’exercice des compétences policières, je sais qu’ils ne concernent qu’une infime minorité d’agents
Ce qui vient de se passer à Champigny-sur-Marne est révélateur de la gangrène qui sévit dans de nombreux endroits de notre territoire national. D’ailleurs, le rapport choc sur les incidents qui ont émaillé la nuit de la Saint-Sylvestre en Ile-de-France est plus qu’alarmant. Si l’on y rajoute les événements gravissimes qui se sont déroulés depuis les émeutes de 2005, notamment ceux d’octobre 2016 à Viry-Châtillon avec l’attaque de deux véhicules de police au cocktail Molotov, le constat est sans appel. Il est temps de prendre conscience de cette situation qui peut vite devenir incontrôlable.