mercredi 27 juillet 2016

Un big-bang politique s'impose de toute urgence - Lettre à François Hollande

J'ai adressé un courrier à François Hollande, Président de la République, hier matin, mardi 26 juillet. Hasard de l'actualité. Un nouvel attentat barbare de l'État islamique était en train d'avoir lieu à Saint-Etienne-du-Rouvray, ciblant une église. Le prêtre a été égorgé.

J'ai entendu les propos du Président de la République, François Hollande, hier au soir, prôner l'union nationale. J'ose espérer qu'on ne tournera pas autour du pot. Je ne voudrais pas que l'on se retranche derrière l'État de droit car, rien ne nous empêche, d'avoir des ripostes plus fortes et plus fermes. C'est le sens du courrier que je lui ai adressé. 


Un big-bang politique s'impose de toute urgence. C'est aussi ce qu'attendent impatiemment les Français devant cette menace omniprésente dans la vie quotidienne.


Monsieur le Président de la République, Cher François,

J’ai écouté attentivement vos interventions lors du soutien que vous avez exprimé en direction des familles des victimes de l’attentat de Nice et plus largement au peuple niçois. C’est en ma qualité de communiste et républicain que je me permets de réagir car je considère que l’heure est grave.

Dans votre discours, vous avez appelé la France « à faire bloc », en leur assurant que « l'exécutif ne céderait pas face à une guerre que le terrorisme nous livre ».

Cet appel ne sera entendu que si vous affichez votre détermination et votre fermeté pour lutter contre le terrorisme. Les Français veulent avoir la certitude que le gouvernement met tout en œuvre pour les protéger. Jusqu’à ce jour, le peuple a fait preuve d’une infinie patience, d’un remarquable sang-froid face à la barbarie et aux violences quotidiennes qui traversent notre pays. Mais jusqu’à quand cette patience va-t-elle durer ?

samedi 16 juillet 2016

Eviter la guerre civile !

L’attentat de Nice sur la Promenade des Anglais le 14 juillet est le carnage de trop, il sonne le tocsin. Non, rien ne peut plus être comme avant. Nous ne pouvons plus continuer à vivre comme si de rien n’était. Nous avons tous pris conscience que le pire est peut-être devant nous. C’est le sentiment qui prédomine au lendemain de cette tragédie.

Ces massacres, au nom de la haine de la France, doivent de toute urgence, déboucher sur une mobilisation de la Nation tout entière. Un diagnostic vital reste à réaliser. Il s’impose avec force aux autorités du pays.

J’ai l’intime conviction que notre société renferme des germes de guerre civile. Le terreau est favorable au terrorisme qui lui-même est lié aux trafics de drogue, aux mafias et à la misère endémique. Oui, je le dis et le redis haut et fort, la France est gangrenée par l’islamisme.  Un débat démocratique s’impose plus que jamais avec une exigence de dignité républicaine pour toute la classe politique. Le moment est venu d’ébranler nos certitudes ainsi que nos dérisoires et ridicules querelles politiciennes.